-
En ce soir bleu de Mai, le ciel flambait encor
De ses derniers rayons. La nuit étincelante
D'étoiles et de Lune, étalait son décor :
Sa plus douce splendeur, aux lueurs scintillantes,
Une heur' de volupté, plein de rêves, d'espoir.
Un rossignol chantait, exaltant un silence
Qui, long, triste et latent, comme un Dimanche soir,
Ruisselait dans l'éther, exhibant sa présence.
Un vent tout embaumé des effluves floraux,
Caressait la nature, endormie et tranquille.
Libellules, crapauds, dormaient dans les roseaux,
Et le sommeil gagnait, hameaux, bourg, jusqu'en ville.
Rivières et ruisseaux, coulaient un doux repos,
Les fontaines pleuraient dans leur bassin de pierre.
Et puis, la nuit passait, en effaçant les maux,
Jusqu'aux portes du jour, et sa tendre lumière.
Gérard Bollon-Maso
votre commentaire -
J'ai envie de t'écrire :
Des mots odorants
Des mots chantants
Des mots dansants
Des mots charmants
Des mots caressants.
J'ai envie de t'écrire :
Des mots douceur
Des mots splendeur
Des mots du coeur
Des mots flatteur
Des mots couleurs.
J'ai envie de t'écrire :
Des mots tendresse
Des mots ivresse
Des mots noblesse
Des mots déesse
Des mots richesse.
J'ai envie de t'écrire :
Des mots saphir
Des mots plaisirs
Des mots soupirs
Des mots désirs
Des mots délires.
J'ai envie de t'écrire :
Des mots trésor
Des mots en or
Des mots d'aurore
Des mots décor
Des mots encore.
J'ai envie de t'écrire :
Des mots bohème
Des mots poème
Des mots suprême
Des mots extrême
Des mots je t'aime.
J'ai envie de t'écrire :
Des mots soleil
Des mots merveille
Des mots groseille
Des mots vermeil
Des mots éveil.
J'ai envie de t'écrire :
Des mots tambour
Des mots velours
Des mots toujours,
J'ai envie de t'écrire :
chaque jour,
Des mots d'Amour.
Gérard Bollon-Maso
V
votre commentaire -
Elle est beauté, clarté, chaleur et élégance.
Elle aime se mirer, le matin au lever,
Les cheveux broussailleux, chemise en transparence,
Et ses beaux yeux verts clairs, lumineux, étoilés,
Me regardent, coquins, et tout pleins de tendresse.
Elle m'offre un baiser, ses lèvres sont douceur.
Et elle sent l'Amour, de notre nuit d'ivresse.
Alors, tout contre moi, j'entends battre son cœur.
Et lorsqu'en mouvement, charmante et désirable,
Son corps semble flotter, tout prêt à s'envoler.
J'admire avec Amour, la jambe interminable
Et le fessier d'airain, qui me font tant rêver.
J'aime me griser d'elle, et me perdre d'Amour,
Dans le fond de son corps et ses vallées sacrées.
M'exalter de sa chair, aux douceurs de velours,
Et mourir pantelant, aux caresses osées.
Ses gestes sont charnels, m'arrachant des soupirs.
Son sourire rayonne et m'éblouit toujours.
J'aime son regard doux, reflétant les plaisirs,
Je l'Aime ma Princesse, un peu plus chaque jour.
Gérard Bollon-Maso
votre commentaire -
Palpite dans la nuit un doux silence obscur,
Murmures et frissons, s'élèvent doucement.
Le ciel ivre de Lune et d'un soleil futur,
Rêve d'une lumière aux éclats flamboyants.
Les étoiles en éveil, clignotent frénétiques
Tels de petits lampions, de métal argenté.
Puis le vent embaumé, de doux parfums lubriques,
Danse, majestueux, joyeux et effronté,
Soufflant dans le vallon. Derrière les croisées,
Des lueurs tamisées, éclairent des corps blancs,
Qui s'offrent et se donnent, oubliant leurs pensées
Dans des élans charnels, et des gestes rampants.
Au soleil de minuit, tous les anges leur chantent
Des mélodies d'Amour, pour leurs rêves bercer,
Et qui au petit matin, et à l'heure éclatante,
Ils soient heureux et fiers de s'être tant aimés.
Gérard Bollon-Maso
votre commentaire -
Un crépuscule lent, traînait à l'horizon.
La Lune apparaissait, encor toute timide.
L'astre rouge mourrait, tout fier de ses rayons.
L'air était tiède et doux, le ciel sombre et limpide.
Puis l'âme de la nuit, épanchait ses lueurs.
Les étoiles d'argent, clignotaient, scintillantes.
Les cieux dans leur beauté, étalaient leurs splendeurs.
Un silence tombait des profondeurs latentes.
Les beaux rêves d'Amour endormis, s'éveillaient,
Et la nature enfin, d'ébène enveloppée,
Maintenant au repos, d'un grand soleil rêvait.
Des anges musiciens, jouaient leur mélopée.
Nous on faisait l'Amour, très heureux de s'aimer.
On était en été, nous étions en vacances.
Nous profitions du temps et de la liberté,
De ces lieux merveilleux, sous le ciel de Provence.
Gérard Bollon-Maso
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires