• On percevait tout près, la berceuse indolente

     

    Qu'émettait le ruisseau, passant sur les cailloux,

     

    Caressant les roseaux, et les herbes latentes,

     

    Filant et serpentant sous un ciel bleu et doux.

     

     

     

    Puis les pleurs émouvants, des fontaines de pierre,

     

    Me rappelant encor, un mauvais souvenir,

     

    Lorsque tu m'as quitté, pour rentrer en Bavière,

     

    Rejoindre ton époux, soigner ton repentir.

     

     

     

    Mais là, je suis heureux, jouissant de la nature,

     

    au lever de ce jour et à tous les moments,

     

    Admirant la forêt, les près et la verdure,

     

    Le parfum des vergers, celui des fleurs des champs,

     

     

     

    Qui dans l'air du matin, parsèment leurs fragrances.

     

    Abeilles, papillons, volant et butinant,

     

    Beauté de leurs couleurs, de leur chant, de leur danse.

     

    Puis aussi les oiseaux, qui passent gazouillant.

     

     

     

    Les mauvais souvenirs, les ennuis, les problèmes,

     

    S'envolent aussitôt, devant cette beauté,

     

    Ces couleurs, ces odeurs, même le matin blême,

     

    Car j'aime la nature, et pour l'éternité.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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  •  

    Tu es là, devant moi, comme un rêve d'Amour,

     

    Exaltant tous mes sens, dans une ardente ivresse.

     

    Sensuelle et divine, au vu de tes atours,

     

    Mon corps bat de désirs, pour ton corps de déesse,

     

     

     

    Et que je veux gorger, de plaisirs chaque jour,

     

    Te croquant de baisers, te bouffant de caresses.

     

    Tu as dans tes beaux yeux, des étoiles d'Amour,

     

    Qui brillent dans mon ciel, aux voix enchanteresses.

     

     

     

    L'arôme de ta chair, exalte son parfum,

     

    Et bientôt je me pâme, aux soupirs de ton sein.

     

    Tu es à chaque instant, la beauté et la grâce,

     

     

     

    Charme et allégresse. Une tendre passion

     

    Est née en notre vie, au gré du temps qui passe,

     

    Et même après la mort, aucune désunion.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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  •  

    C'est un calme infini, d'une douceur divine,

     

    Parfumé de jasmin, venant du jour naissant,

     

    Dont l'aurore fleurie est rose et purpurine,

     

    Nous caressant d'Amour, de senteurs et de vent.

     

     

     

    Puis dans la clarté blonde et pure du moment,

     

    Glisse la volupté de langueur opaline,

     

    Et elle a dans ses plis, l'air vif et transparent

     

    De l'espace et du temps et qui passe en sourdine.

     

     

     

    Un oiseau matinal vire sur l'aile bleue,

     

    Montant vers le soleil tel Icare en son temps,

     

    Disparaît dans le ciel et à plus d'une lieue.

     

     

     

    Instant d'éternité, de beauté et d'ivresse,

     

    Comme une mélodie à l'Amour, aux amants.

     

    C'est une douce aurore aux parfums de tendresse.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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  •  

     

    Sur son épaule nue, un torrent de cheveux

     

    Glissait nonchalamment, en de vagues dorées.

     

    Inondé de lumière, aux éclats de ses yeux,

     

    Son visage aux traits fins, tel celui des poupées.

     

     

     

    Et son cou délicat, portait un collier d'or,

     

    Attirant les baisers, des lèvres sensuelles.

     

    Puis ses bras ronds et blancs, suppliaient tout mon corps.

     

    Et ses mains aux longs doigts, étaient tendres et belles.

     

     

     

    Son parfum exhalait, des odeurs de désirs

     

    Et embaumait sa peau, de fragrances subtiles.

     

    Ses seins doux et nacrés, soulevés de soupirs,

     

    Emergeaient au grand jour, superbes et dociles.

     

     

     

    Puis son corps savoureux, était fait pour l'Amour,

     

    Et j'en garde aujourd'hui, sa beauté en mémoire.

     

    Mais je ne sais pourquoi, elle est partie un jour,

     

    Et depuis ce temps là, ma vie est illusoire.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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  •  

    C'était un soir d'Amour, un soir de volupté,

     

    De désirs, de tendresse, où l'on oublie la vie,

     

    Ses soucis quotidiens, ses douleurs de santé.

     

    On tente de penser, à ce qu'on apprécie.

     

     

     

    On sentait les parfums, des vergers endormis

     

    Le ciel était clément et la voûte étoilée.

     

    La brise fredonnait, sur toute la vallée,

     

    Comme un long gazouillis, un tendre chuchotis.

     

     

     

    Tu as posé la tête au creux de mon épaule.

     

    J'ai entouré ta taille, en la serrant très fort,

     

    Un oiseau a chanté, sur la branche d'un saule,

     

    Et l'on s'est embrassé, dans un fougueux transport.

     

     

     

    Ce fut un bon moment, puis la fièvre est montée,

     

    Embrasant notre corps, d'un feu incandescent,

     

    Alors on s'est aimés, dans l'herbe parfumée.

     

    C'était un soir d'Amour, le ciel était clément.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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