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La fièvre Amour aux yeux, tu danses ton bonheur,
De ton souffle haletant tu craches tes soupirs,
Dans le miroir de mon regard tu jettes ta peur,
Et l’angoisse frivole de tous tes désirs.
Puis nous profanons dans une orgie infernale,
Les convenances de toutes les nuits bourgeoises,
Nos âmes deviennent paillardes et en cavale,
Rejoignent nos corps qui dans leur sexe pavoisent.
Dans la multitude de nos ébats joyeux,
Nos plaisirs se donnent et nos pensées transpirent,
Nos mots se pressent dans les règles de nos jeux.
Puis nos lèvres crient l’agonie de nos délires,
Et nos corps se meurent au petit matin frileux,
La fièvre Amour du bonheur danse dans nos yeux.
Gérard Bollon-Maso
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L'aube vient caresser les contours des collines,
La brise en murmurant, joue avec les oiseaux,
Le ciel d'un bleu butane est d'une humeur coquine,
Des poissons argentés sautent dans les ruisseaux.
Tout au bord d'un étang, quelques crapauds se marrent,
Un vieux saule pleure sa jeunesse passée,
Puis en se dandinant, apparaît un canard,
Les yeux dans tous les coins, il cherche sa fiancée.
Dans la ferme voisine, un cocq chante faux,
Les poules détalent en y laissant des plumes,
Des porcs rose-bonbon se jettent sur un veau
Et dans le ciel serein, y'a des anges qui fument.
Au loin un vieux clocher sonne comme une cloche,
A ppelant le soleil qui est très en retard,
Un bourgeois bedonnant se fait faire les poches
Par des gamins rieurs, des gavroches fêtards.
Au creux de la vallée, un village charmant
Baigne dans la verdure au comble de la joie,
Car depuis ce matin tout est surprenant,
Il faut bien le dire, c'est le jour du printemps.
Gérard Bollon-Maso
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Elle marchait toute courbée presque à angle droit
Toute hésitante comme si de son avenir
Dépendait pour toujours du nombre de ses pas
Et retardant un peu le moment de partir.
Elle relevait vers les cieux qu’elle implorait
Son beau visage sillonné par la vie
Par les souvenirs, les remords, les regrets
Les Amours, les enfants, une vie bien remplie
Ses yeux, perlés d’une larme translucide
Qui ne coule jamais comme pour nous montrer
Sa tristesse infinie, et qu’elle est lucide
Que la mort n’est pas loin prête à la faucher
Alors, ratatinée comme pour se protéger
Elle avance dans ce monde qui n’est plus le sien
Ne sait plus si elle doit partir ou continuer
A plier sous le poids de son maigre destin.
Gérard Bollon-Maso
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Belle comme un soleil, le matin à l'Aurore,
Epars, sont tes cheveux, sur le drap de satin,
Posés en Auréole, éblouissant encore,
Entourant ton visage, aux attraits doux et fins.
Admirant tes appas, de charme et de beauté,
J'enveloppe ton corps, d'un doux regard sans crainte.
Je caresse ton sein, gonflé de volupté
S'élèvent tes soupirs, en doucereuse plainte.
Ma main tout en finesse, aux longs doigts d'Aventure,
Explorant à tâtons, des chemins inconnus,
Cherche dans tes vallons, le trésor de luxure
De tes lèvres d'Amour, aux baisers attendus.
Il monte de ta chair, des désirs d'éruption.
Tes yeux de fièvre ardente, et ta grâce étoilée,
Brûle toute ma peau, en ébullition.
Et j'enlace ton corps, d'une étreinte enflammée.
Gérard Bollon-Maso
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O nuit d'aventure,
Charme et volupté,
Ton corps de luxure
Lors, m'a enflammé.
J'aime ta nature,
Ta grande beauté,
Ta fière stature,
Tes yeux de clarté.
Ta chute de reins,
Ton fessier d'airain,
Ton ventre doré.
Ta magnificence,
Ton intelligence,
Ta subtilité.
Gérard Bollon-Maso
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