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    Et du sable, rien que du sable
    A perte de ciel, d’horizon
    Au grain si fin, inépuisable
    Formant se déformant par monts.

    Toujours soufflé par la tempête
    Troublant si fort le bleu du ciel
    Dessinant, arasant les crêtes
    Les colorant couleur de miel.

    Dans ce vide de toute verdure
    Parfois l’humain en caravane
    Traverse désertique et pur
    Ce feu que le diable condamne.

    Solitude de la nature
    Où même chaque bruit s’ évade
    Cri du silence dans sa blessure
    Prenant le jour en embuscade.

    Rares et fragiles quelques oasis
    Perles d’eau dans l’immensité
    Appellent la vie dans un supplice
    En fait paraître sa beauté.



    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     

     

     


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    Dans toute sa beauté, l'horizon diapré

     

    Du matin Auroral, dont la clarté naissante

     

    Aux tons de rouge et rose, et de rose mêlé,

     

    Donnait au ciel divin, l'éternité dormante.

     

     

     

    Dans le silence nu, l'air était embaumé.

     

    Une rivière d'or, lascive et ondoyante

     

    En poursuivant son cours, scintillait de fierté.

     

    Une douce chaleur s'élevait, bienveillante.

     

     

     

    Puis le soleil montait en seigneur souverain,

     

    Irisant la nature et l'espace lointain.

     

    Un faucon pèlerin, tournoyait haut, en chasse.

     

     

     

    La lumière à flots doux, illuminait l'Azur.

     

    Un souffle de printemps, vagabondait, fugace,

     

    Nous étions bien heureux, et dans un bonheur pur.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Un baiser s’est posé comme une abeille
    Sur ma peau, il a laissé un goût de miel
    Ce baiser m’a piqué au cœur, une merveille
    Le miel je l’ai gardé pour moi, péché véniel

    Une caresse m’a effleuré comme une aile
    Sur ma joue, elle a laissé comme un espoir
    Cette caresse m’a aéré le cœur, un appel
    Cet espoir je l’ai gardé dans ma mémoire

    Un regard s’est posé sur moi comme un éclair
    Dans mes yeux, il a laissé comme une promesse
    Cet éclair a enflammé mon cœur, c’est très clair
    Cette promesse je l’attends avec noblesse

    Une voix m’a enchanté comme une mélodie
    Dans mon âme, elle a laissé un chant d’Amour
    Cette mélodie a bercé mon cœur, conquis
    Et cette voix m’a dit : Je t’aimerai toujours.


    Gérard Bollon-Maso

     


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    Au creux de la vallée où l'ombre et le soleil

     

    Effleurent de leurs baisers plaine et pâturage,

     

    Quelques éclats de lumière et comme un mirage

     

    Brillent à l'horizon tel un trésor vermeil.

     

     

     

    La verdure se trémousse sous la chaleur,

     

    Et un petit vent doux, parfumé d'asphodèles.

     

    Des oiseaux tout en couleurs au fil de leurs ailes

     

    Frôlaient la cime des arbres, vifs et joueurs.

     

     

     

    On entendait au loin, poussif et cahotant,

     

    Le moteur d'un tracteur, labourant un grand champ,

     

    D'ailleurs, sa belle couleur rouge on distinguait.

     

     

     

    Le jour s'étirait sous le soleil déclinant,

     

    Le ciel sombrait vraiment puis plus rien ne bougeait,

     

    Le silence tombait dans le noir, le néant.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Après ce jour d'orage à l'attaque houleuse,

     

    La terre éponge les larmes de la pluie

     

    Que le vent tiède du soir caresse et essuie,

     

    Puis va chantant sécher la nature frileuse.

     

     

     

    Au ciel purifié arrive silencieuse,

     

    Comme le vol léger du rapace, la nuit,

     

    Son voile s'étend, le soleil s'enfuit,

     

    La nature délivrée s'assoupit, heureuse.

     

     

     

    Au matin l'aube encor prisonnière libère

     

    Les premiers rayons qui de leur pâle lumière,

     

    Tentent d'éveiller et faire renaître la vie.

     

     

     

    Puis les tous premiers bruits couvrent le silence,

     

    Peu à peu tout s'anime comme par magie,

     

    Le soleil luit, un beau jour chante sa présence.

     

     

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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