-
Sous un chêne centenaire,
M'attendait une bergère,
Elle avait cueilli des fleurs
Qu'elle pressait contre son cœur.
Elle était vraiment belle
Et ses cheveux en chignon
Faisait une reine d'elle
Sans couronne ni lampion.
Timide, je l'ai mise nue
Découvrant son corps charnel.
Dans la lumière de la nue,
Elle pris la pose, naturelle.
J'ai sorti mon chevalet,
Mes couleurs, mes pinceaux,
Sur la palette j'étalais
Les bleus, les rouges, pris de l'eau.
Sur le papier d'aquarelle
Son visage apparu,
Son ventre d'hirondelle,
Son sourire ingénu,
Ses hanches douces, ses jolis seins,
Ses longues jambes aux cuisses fuselées,
Ses petits pieds mutins,
Autour d'elle, la nature était comblée.
Elle était la beauté même,
Je lui ai fait l'Amour,
je crois qu'encor je l'aime,
Je m'en souviendrai toujours.
Gérard Bollon Maso
votre commentaire -
Le silence résonne aux matins éternels.
Splendeur ténébreuse et ombres éblouies,
Et suite au ciel sombre, naît l'aurore nouvelle,
Des lueurs empourprées, s'ouvrent des cieux bleuis.
Un voile d'ailes blanches en traversant l'éther,
Au loin, devient un point, et qui à l'horizon
Disparaît, s'éloignant tout au bout de la terre
Pour revenir plus tard à la belle saison.
Puis voici les coteaux, aux flancs couverts de vignes ;
Ensuite les plaines, riches et verdoyantes.
Plus loin, la montagne, le lac et ses cygnes,
Si beaux si fiers, flottant sur les eaux ondoyantes.
Une source fraîche surgit sous les roseaux
Et s'écoule pure, formant un ruisselet
Qui court et serpente à travers les ormeaux,
Grandissant et chantant en lissant les galets.
Au centre du village, une fontaine en pierre
Reflète les cieux où passent les nuages.
Des oiseaux y boivent une eau limpide et claire.
Juste un long filet d'eau trouble et ride l'image.
En soirée, la vallée s'embrume et se noie
Dans un voile d'écume descendant des hauteurs,
Recouvrant villages, et champs et prés et bois.
Rues, maisons s'allument, la lune a ses vapeurs.
Gérard Bollon Maso
votre commentaire -
Les brumeuses clartés d'un nouveau jour naissant,
Voilaient une nature encor bien endormie.
Et sous la brise fraîche au parfum odorant,
Quelques fleurs en tremblant, s'ouvraient en harmonie.
Le soleil paraissant, éveillait lentement
La vallée, en laissant le ciel morne et pâle
Lors, Prendre des couleurs, s'éclairant du levant
Qui, la brume chassait de sa chaleur fatale.
Le ciel illuminé, maintenant souriait,
Car baignant dans l'Azur et sa lumière bleue,
Au doux reflets dorés que l'on appréciait
Partout, surtout en ville, ainsi qu'en banlieue.
Puis la tiédeur solaire, irisait les grands monts
Dont survolaient bien hauts, de merveilleux rapaces.
La rivière chantait en caressant les ponts
Et ses flots ruisselants, brillaient d'éclairs fugaces.
A l'heure du zénith, accablés de torpeur,
Nous étions à l'abri, d'une voûte fleurie,
Prenant l'apéritif et mettant en valeur
La beauté de ce jour, sa nature bénie.
Gérard Bollon-Maso
votre commentaire -
L'air était plein d'Amour, de sensualité.
La Lune à l'horizon était épanouie,
Puis bientôt s'élevait dans le ciel étoilé.
Et toi tu étais là, plus belle qu'Aspasie.
J'étais très amoureux, et même fou de toi.
Ce soir là, doucement, tu m'as dit : Je t'Aime,
Tu m'as pris dans tes bras, j'étais tout en émoi.
Puis tu m'as attiré dans un élan suprême,
Vers ton lit aux draps bleus, nous avons fait l'Amour
Pour la première fois. Et ce fut du délire.
Nos deux corps pêle-mêle et puis chacun son tour
Et sens dessus-dessous et même encor pire.
Puis, au petit matin, au lever du soleil,
Nous étions morts-vivants, tête dans les étoiles.
Et, les yeux dans les yeux, le visage en éveil.
Alors, j'ai admiré ton corps charmant sans voiles.
Gérard Bollon-Maso.
votre commentaire -
La splendeur du matin et sa lumière d'or,
Resplendissait déjà en ce jour de Juillet
Et le ciel transparent se dévoilait encor,
Quand le soleil montant, lançait ses premiers rais.
Seul dans la campagne, heureux je musardais.
Muni de mon stylo, d'un cahier à spirale,
Je cherchais nonchalant non loin d'une forêt,
Un coin pour m'installer, une vue idéale.
Devant moi s'étalait, dans sa beauté sublime,
Un charmant paysage aux collines fleuries
Et ses douces vallées, la montagne et ses cimes
Aux sommets enneigés d'une blancheur unie.
Après m'être saoulé de toutes ces merveilles,
J'étais très inspiré, le cerveau bouillonnant.
Prêt à écrire une œuvre à nulle autre pareille.
Mais de ce p'tit texte, je suis déjà content.
Gérard Bollon Maso
Contact pour mon recueil : 06 64 17 65 80
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires