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    Au miroir de tes yeux où le ciel se reflète,

     

    Dans un ciel de lumière en sa limpidité,

     

    Le désir, le plaisir dans leur lubricité,

     

    Enlacés s'y côtoient, c'est de l'Amour en fête.

     

     

     

    Et tous tes beaux appas, que ton beau corps sécrète,

     

    Me frémissent l'esprit et mon intimité,

     

    Mes rêves frissonnent de toute ta beauté

     

    Font chavirer mes vers, mon âme de poète.

     

     

     

    Puis ivre des parfums de la fleur de ta chair

     

    Que je cueille gaiement d'une main téméraire,

     

    J'appelle ton Amour et tes bras consolants.

     

     

     

    Me serrant contre toi d'un élan volontaire,

     

    Tu me donnes ton corps tout en me chuchotant

     

    De très beaux mots d'Amour, des vers de Baudelaire.

     

     

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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    C’est un petit bal de quartier
    L’accordéon chante à tue tête
    Les danseurs tournent émerveillés
    Les yeux dans les yeux, c’est la fête

    Ce soir le ciel est étoilé
    L’air est brûlant, quelques effluves
    Emanent de belles parfumées
    Et se mélangent à cette étuve

    Quelques gars en bras de chemise
    Tentent de se désaltérer
    En lorgnant les dames bien mises
    D’un œil coquin et avisé

    Et puis, vers deux heures du matin
    L’accordéon meurt, fatigué
    Gars et filles main dans la main
    Rentrent chez eux tout enfiévrés

    D’autres, seuls, un peu mécontents
    Avec un p’tit coup dans le nez
    S’éloignent tout en titubant
    En rouspétant bien agités

    C’était un p’tit bal de quartier
    La nuit calme reprend ses droits
    C’était bien, on s’est amusé
    Vivement la prochaine fois.



    Gérard Bollon-Maso

     


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    Mon coeur perdu s'enfièvre au feu de ton silence

     

    Et j'imagine voir que ta beauté qui veille,

     

    Ta chaude nudité brille comme un soleil,

     

    Je sens que tu passes dans un frisson qui danse.

     

     

     

    Tu es depuis deux ans qu'un grand cri de lumière

     

    Qui s'éteint chaque soir au clair blanc de la lune,

     

    Et dans tous mes rêves au doux moment nocturne,

     

    Tu es là si belle comme la fois première.

     

     

     

    Ton âme devant moi glisse comme une voile,

     

    Je la vois s'éloigner dans l'instant éphémère,

     

    Alors je l'appelle d'une voix très amère,

     

    Mais le songe s'enfuit comme un rayon d'étoile.

     

     

     

    Eveillé tout à coup, au beau matin vermeil,

     

    Dans la clarté du jour caressant ma fenêtre,

     

    Je me sens solitaire, en dehors de mon être,

     

    Et comme chaque jour ne luira le soleil.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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    Le jour va se donner, au noir velours de l'ombre.

     

    C'est un soir en langueur et troublante beauté,

     

    Des milliers de diamants scintillent sur le sombre,

     

    C'est le silence astral, la douce éternité.

     

     

     

    Puis sur les monts lointains, Phébé pâle se lève.

     

    Et un éclat d'argent sur la nature, dort,

     

    Puis belle dans le ciel, prend son temps et rêve

     

    Au soleil son Amour, et ses caresses d'or.

     

     

     

    Maintenant la nuit passe, apaisant la vallée.

     

    Les prairies et les champs et les bois sont endormis.

     

    Le vent s'est envolé dans la nuit embaumée,

     

    Il reviendra bientôt des grands cieux infinis.

     

     

     

    C'est une nuit d'été, de douceur alanguie,

     

    Transpirant les senteurs, parfums et volupté.

     

    De ces nuits que l'on aime et qui chante la vie

     

    Et où l'on fait l'Amour sous le ciel étoilé.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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    Je vois dans tes beaux yeux, des éclats de soleil

     

    Qui m'illuminent tant de leur vive lumière,

     

    Et leur chaleur d'Amour, leur lumineux mystère

     

    Me caressent la peau, tout le corps sans pareil.

     

     

     

    Au vu de ta beauté dans son simple appareil,

     

    Les flammes du désir allument leur prière,

     

    Demandant de t'aimer comme la fois première,

     

    Te faire frissonner une nuit sans sommeil.

     

     

     

    Puis, le sang bouillonnant et la tête en chaleur,

     

    Mon coeur chante fort, bat au rythme de ton coeur,

     

    Je viens tout contre toi, belle comme le jour.

     

     

     

    Je couvre tes lèvres d'un long baiser mutin,

     

    Puis nos corps se soudent jusqu'au petit matin,

     

    Et nous nous endormons au creux de notre Amour.

     

     

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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